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Se protéger lors des visites du rucher.

Les piqûres d’abeilles peuvent entraîner des réactions plus ou moins graves. La réaction allergique la moins grave est l’urticaire généralisée qui se traduit par l’apparition de rougeurs généralisées qui se déplacent sur le corps, de gonflements et de démangeaisons. La réaction la plus grave est le choc anaphylactique dont l’évolution peut parfois être mortelle. Il se traduit par un malaise, une perte de connaissance, une chute de tension artérielle, un pouls imprenable. Également, il est important de se protéger des piqûres et de savoir comment réagir en cas de réaction allergique. Il est important également que toute personne intervenant sur des ruches (apiculteur, formateur, animateur…) se munisse d’une trousse de secours.

Se protéger lors de la manipulation des ruches

Se protéger des piqûres :

 au niveau du corps avec un vêtement étanche aux abeilles (vareuse, combinaison…), de couleur claire. S’assurer de l’étanchéité au niveau des poignets et des chevilles ;

 au niveau de la tête avec un voile noir, résistant, donnant une bonne visibilité ; au niveau des mains avec des gants.

Protéger de même les personnes accompagnant l’apiculteur ou les tenir éloignées.

Préparer le matériel avant de commencer la visite pour limiter le temps d’intervention.

Allumer l’enfumoir avec suffisamment de réserves.

Utiliser une fumée froide pour ne pas exciter les abeilles, par exemple en mettant des herbes vertes au-dessus du foyer.

Dans l’enfumoir, utiliser un combustible dégageant une fumée le moins toxique possible pour l’apiculteur (granulés de luzerne ou de lavande, paille…), éviterlecartonparexemple. Travailler dos au vint pour éviter de respirer la fumée de l’enfumoir.

Se munir d’une trousse de secours

Établir le contenu de la trousse de secours avec un médecin :

 produit pour les piqûres et en cas de réaction allergique : les antihistaminiques pour limiter une réaction allergique d’intensité légère à modérer et l’adrénaline auto-injectable qui est le seul traitement du choc anaphylactique ;

 matériel classique d’une trousse de secours (compresses stériles, désinfectantes, gants, couverture de survie, pince, ciseaux, pansements…).

Établir avec le médecin le protocole écrit pour l’utilisation de ces produits (quelle conduite à tenir dans chaque situation).

Vérifier que les médicaments ne sont pas périmés.

Garder la trousse de secours accessible pendant le travail sur les ruches. Se munir d’un téléphone pour pouvoir prévenir les secours.

Réagir en cas de piqûre

Si l’on n’a jamais été piqué par une abeille, ne pas visiter les ruches seules et s’équiper en cas de réaction allergique.

Après une piqûre, retirer rapidement le dard avec la poche de venin, en évitant d’appuyer dessus pour ne pas injecter plus de venin (frotter avec l’ongle par exemple mais ne pas le saisir avec les doigts ou une pince), approcher d’une source de chaleur.

En cas de réaction allergique, de manifestation générale (gonflement généralisé, gêne respiratoire ou pour avaler, confusion, sensation de malaise extrême, troubles digestifs, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales intenses, pertes de connaissance…) ou de réaction toxique liée à des piqûres multiples évoquant un « syndrome cobraïque », contacter immédiatement le 15 :

 décrire l’état de la personne ;

 demander l’avis du médecin quant à l’utilisation de produits contenus dans la trousse de secours.

Attention ! Une allergie peut se déclarer à tout moment. 

Ne pas faire de réaction allergique après une piqûre d’abeille ne permet pas de garantir que celle-ci ne se déclenchera pas lors des piqûres suivantes.

Aucun examen médical ne permet de savoir qui deviendra allergique de qui ne le sera pas.

Le risque de développer une réaction allergique est lié au nombre de piqûres. Un grand nombre de piqûres protège de l’allergie. 

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