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Les mauvaises herbes : pas si mauvaises !

Certaines plantes sauvages sont sont qualifiées de « mauvaises herbes ».

On les qualifie trop souvent comme étant des mauvaises herbes. Pourtant, elles apportent beaucoup de choses et fut un temps, nos anciens les connaissaient et avaient appris à s’en servir. 

Certaines « mauvaises » herbes participent à la préservation de la biodiversité en servant de gîte à la faune utile comme les insectes pollinisateurs qui peuvent se nourrir du nectar de celles qui fleurissent tôt en fin d’hiver ; d’autres nourrissent les oiseaux avec les graines ou baies qu’elles produisent et certaines enfin doivent leur existence uniquement à des mauvaises herbes bien précises.

Les abeilles raffolent des espèces rustiques et des « mauvaises herbes » !

Les espèces rustiques et les fleurs sauvages sont souvent plus riches en pollen et en nectar que les fleurs sophistiquées.

Les bonnes « mauvaises » herbes très présentes comme l’Origan, la Marjolaine, le Pissenlit, la Berce, la Bardane, l’Eupatoire, le Lamier et la Bourdaine. De manière générale, il est recommandé de favoriser toutes les fleurs sauvages de votre jardin. Vous pouvez arrêter la tonte le temps de laisser fleurir certaines zones de votre pelouse, ou les bas-côtés de part et d’autre de votre portail par exemple. Vous pouvez également tailler vos haies tous les deux ans, pour laisser les insectes et pollinisateurs profiter d’un gîte et d’un couvert supplémentaire. Pourtant mal-aimés, les ronces et les lierres sont également formidables pour les insectes !

  • qui attirent les insectes auxiliaires : centaurée, fenouil, ortie, lierre, pâquerette…
  • nourrissant les oiseaux : sureau, lierre, graminées, lierre, aubépine, renouée, plantain…
  • insecticides : tanaisie, fougère aigle…
  • servant à des préparations soignant d’autres plantes : consoude, orties, soucis…
  • bonifiant le sol : rumex, trèfle, fabacées…
  • médicinales qui soignent : sauge, bouillon blanc, bleuet, chélidoine…
  • ornementales qui sont jolies : pavot, bleuet, campanule, nigelle, pied d’alouette, scabieuse, lierre…
  • comestibles : pissenlit, cardamine, ail des ours, fenouil, pourpier, ortie, jeunes feuilles de pâquerettes…


Pour conclure

Vous l’aurez compris ces herbes spontanées ont plusieurs utilités… Alors, n’hésitez pas à laisser croître les « mauvaises herbes » dans une portion de votre jardin.

D’ailleurs, on peut dire que leur appellation leur cause bien du tort. Parce qu’elles sont pas mal utiles ces mauvaises herbes !

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